Ma jeunesse,
mes mots d'enfants, mes jouets,
mes jeux et mes collections !


Avant de parler de mes jouets et des jeux de mon enfance, je glisse ici un tout petit chapitre sur les mots que nous employons Clarisse et moi lorsque nous étions petits… Certains sont encore utilisés aujourd’hui !!!

- « J’ai bobo au boudou ! »
- « J’ai bobo au didi ! »
- « J’ai fait goudouk ! »
- « Jouer à nez-nez ! »
- « Tontonyou ! »

Et puis, pour nous moquer d’une personne, d’un enfant, on faisait :
« bêêêêêêêcks, bêêêêêêcks… »
Tout en frottant l’index droit sur toute la longueur de l’index gauche !

Jeux de mains…
A deux au minimum mais aussi à plusieurs, chacun pose une main sur la table, le suivant couvre ette main avec la sienne et ainsi de suite. Une fois que toutes les mains sont recouvertes, celle du dessous s’échappe pour s’installer en haut de la pile et ainsi de suite, le plus rapidement possible !

La petite souris
Comme cela se fait encore aujourd’hui, lorsque l’un ou l’autre avions perdu une dent, on la glissait sous notre oreiller pour que la petite souris nous apporte un sou ! Et ça marchait !!!!!!!

De la musique pas chère
Maman nous avait appris à faire de la musique avec un peigne et du papier.
Elle utilisait du papier très fin type emballage d’orange ou de mandarine, lissait délicatement le papier pour le placer par-dessus les grosses dents du peigne et se mettait à souffler en tenant son assemblage insolite contre ses lèvres à peine entrouvertes. La fine membrane de papier vibrait aussitôt, prisonnière entre le bout des lèvres et les dents du peigne, transformant les sons de la voix en chevrotements nasillards.

MES JOUETS ? MES JEUX ?

A quoi je jouais tout petit, je ne m’en souviens plus très bien... Mais je suis sûr qu’en m’installant devant le clavier de mon ordinateur, les images reviendront toutes seules et j’arriverai à écrire une page entière… Et peut-être même davantage… Et toc !

Les jouets : Voilà des photos que les parents devraient prendre de temps en temps dans la vie de leurs enfants. Ce serait sûrement tout aussi plaisant de les revoir au bout d’une vingtaine d’années ou une trentaine d’années, que de voir leurs rejetons au garde à vous, tirés à quatre épingles sous l’encadrement d’une porte ou devant un rosier quelconque, aussi beau soit-il…Mais il en faudrait de la pellicule… Les enfants sont tellement gâtés, ils ont tellement de jouets de toutes sortes qu’ils ne savent plus où donner de la tête. Il n’est pas rare qu’un jouet n’attire l’attention qu’une ou deux fois et soit oublié au fond d’un coffre à jouet pour l’éternité si pas jeté à la poubelle presque neuf !

Dans ma jeunesse, j’avais toujours à m’occuper ! Il était très rare que nous ne savions pas comment passer le temps et occuper nos journées. Et lorsque ça arrivait, on s’entendait répondre par maman ou tatan Joséphine :
« Prenez un marteau et tapez-vous sur les doigts ! »

Tout petit, papa nous faisait éclater de rire en jouant avec nos mains ! Il saisissait chacun de nos doigts en commençant par le pouce et en terminant par le petit doigt et nous racontait en Platt cette petite histoire.

Das ist de daumen.
Der Schiedelt der Flaumen,
Der Hiewze off,
Der Trätze Hem,
Der Essze gantz allon !

Ca c’est le pouce.
Il secoue le prunier,
Lui les ramasse,
Lui les ramène à la maison,
Et lui les mange tout seul !

Tout petit, j’avais un camion en bois, que des militaires américains avaient donné à papa en 1944.
Je me souviens que ce camion était jaune ! Papa en a fait plusieurs copies par la suite pour ses neveux…

J’avais un « nounours » : Il me semble d’ailleurs que nous avions Clarisse et moi, la même peluche, mais le mien était noir ou en tout cas foncé et celui de ma sœur était blanc et elle l’appelait : « Petit papa »…Je ne sais plus qu’elle prénom j’avais donné au mien !

Ma soeur Clarisse avait en plus des poupées dont une qui s’appelait Chantal. C’est Joséphine du village qui lui a offert lors d’un Noël. Sur la boîte était écrit poupée Chantal. Clarisse a tout simplement conservé ce prénom pour sa poupée !

Un jour lors d’une dispute, mon cousin Gérard a jeté le mien dans les WC de chez tatan Joséphine… Quelle comédie !
Il a fallut le repêcher et bien le laver…

Vers l’âge de 4 ou 5 ans, lorsque nous étions tranquillement à la maison, il nous arrivait à Clarisse et moi de coiffer les cheveux de maman. Maman était assise sur une chaise, nous étions à genou sur une autre chaise, derrière elle. Nous avions déballé toute la panoplie du parfait coiffeur : Peignes, brosses etc.
Je me souviens qu’on prenait plaisir à lui arracher les rares cheveux blancs que l’on pouvait trouver !

J’avais un petit vélo rouge. Il était équipé d’une sonnette et d’une pompe.
Pour imiter le bruit de moteur et épater un peu la galerie, j’accrochais un bout de carton au montant de la fourche avant avec une pince à linge, de telle manière à ce que le carton frotte dans les rayons... et Brrrrrrrrrrrrrr !

J’avais également un beau traîneau en bois que m’avait offert mon parrain en cadeau de Noël

Lorsque nous sommes allés Clarisse et moi à l’école, nous avons pratiqué des jeux de groupe :
Pendant la récréation ou avec notre institutrice ou instituteur, nous faisions certains jeux de groupe comme par exemple des rondes ou la balle au camp, le facteur, l’épervier ou le jeu du béret :

Qui se rappelle de tous ces jeux ?

Mais attention, avant de commencer certains jeux, il fallait souvent choisir son équipe, alors on disait :

« Am stram gram
pic et pic et colégram
bour et bour et ratatam
am stram gram »

Bon ! Voyons quels étaient ces jeux de groupe !

PASSEZ POMPONS !

Deux enfants face à face, les bras levés, se tiennent par les mains. Ils ont choisi chacun une couleur.
Ils chantent pendant que les autres enfants passent en farandole sous le pont.
« Passez pompon, les carillons, les portes sont ouvertes, passez pompon, les carillons, les portes sont fermées à …………clef » et en disant : « à clef », les 2 enfants abaissent les bras pour emprisonner l’enfant qui passait sous le pont à ce moment là !
L’enfant alors prisonnier doit choisir une des deux couleurs proposées et va derrière le joueur dont il a cité la couleur.
La couleur est changée à chaque fois. A la fin l’équipe gagnante est celle qui a le plus grand nombre de joueurs.

L'EPERVIER !

Un joueur au milieu (l’épervier). 2 camps de chaque côté (les lapins).
Les éperviers doivent passer d'un camp à l'autre après que l’épervier ait crié : « Epervier sortez ! ».
Tous les lapins attrapés forment une chaîne d’épervier en se donnant la main.
Seuls les joueurs en bout de chaîne peuvent attraper les lapins qui essayent de passer d’un coté à l’autre.
Si la chaîne formée par les éperviers se casse, les éperviers aux extrémités n’ont plus le droit d’attraper les lapins.

LE BERET !

Matériel : 1 foulard
Nombre de joueurs : 2 équipes de 10 ou plus et un arbitre
Principe : Prendre le foulard avant son adversaire.

Pour y jouer, il faut former 2 équipes égales.
Chaque chef d’équipe donne un numéro à ses joueurs. Les 2 équipes se placent face à face.
L’arbitre dépose le béret au centre. Il crie un numéro « le numéro 3 ! », les 2 joueurs qui se sont attribués ce numéro doivent se rendre au centre et doivent essayer de prendre le béret sans se faire toucher par son adversaire.
Une équipe marque un point :
- Si un de ses joueurs ramène le foulard dans son camp sans être touché.
- S’il réussit à toucher l’adversaire qui a pris le foulard avant que celui-ci ne rentre dans son camp.
ATTENTION ! Il faut que tous les joueurs placent une main derrière le dos pour aller chercher le béret. L’arbitre peut appeler plusieurs numéros en même temps, cela s’appelle la " salade "…

LE FACTEUR !

Matériel : 1 foulard noué et plusieurs joueurs 10 ou plus…
Principe : Saisir le « facteur » avant qu’il ne rejoigne sa place.
Les enfants les yeux fermés sont assis à même le sol en formant un cercle. Ils chantent tous :
« Le facteur n'est pas passé, il passera lundi, mardi... vendredi »
Pendant ce temps, le « facteur » tourne autour des enfants et lâche dans le dos de l’un d’eux un foulard noué. A « vendredi », tout le monde ouvre les yeux et regarde dans son dos si le foulard s’y trouve.
L’enfant doit alors prendre le foulard noué et courir rattraper le « facteur » avant que celui-ci n’atteigne sa place ! S’il n’y arrive pas, c’est à lui de jouer le « facteur ».

UN DEUX TROIS SOLEIL (3 ANS)

Un grand classique qui amuse des générations et des générations d'enfant : Le meneur se met face à un mur et tourne le dos aux autres enfants qui sont regroupés derrière une ligne tracée à environ 5 mètres de lui. Il crie 3 fois en disant : « Un, deux, trois soleil ! » et au mot soleil se retourne brusquement !
Pendant ce temps, les autres doivent avancer sans que le meneur les voie bouger ; Il faut donc s'immobiliser avant que celui-ci se retourne. Tous ceux que le meneur voit bouger repartent derrière la ligne.
Le gagnant est celui qui vient toucher le meneur. Il prend alors la place de celui-ci.
Astuce : pour surprendre les joueurs, le meneur change le rythme de ses paroles …

GRAND-MERE POMME DE TERRE !

Description du jeu : C’est une variante de 1, 2, 3, soleil !
Le joueur ( la grand-mère ) qui est adossé à un mur ou à un arbre, répond à la question des autres participants qui se tiennent en face de lui à 6 ou 7 mètres:
« Grand-mère pomme de terre aimez-vous ( choisir un nom de légumes, un plat ou un fruit )
Selon ses goûts, le joueur adossé au mur fait avancer les autres joueurs :
- « D’un pas de géant » (un grand pas),
- « D’un pas de fourmi » (un pied placé devant l'autre),
- « D’un pas d'écrevisse » (un pas en arrière) ou
- « D’un soleil » (un saut en tournant).
Le premier qui arrive à toucher le mur ou l'arbre est le gagnant.
On peut corser ce jeu en ajoutant une règle: la grand-mère doit avoir les yeux fermés ou tourner le dos aux autres participants. Dans cette règle, la grand-mère doit deviner qui est arrivé le premier sans le regarder, juste en lui touchant la main !

LE CHEF D’ORCHESTRE !

Un groupe de joueurs en rond. Un joueur se cache le temps que les autres choisissent le « chef d’orchestre ». Le joueur choisi reste assis à sa place dans le cercle et imite des joueurs d’instruments que les autres répètent. Celui qui s’est caché, est appelé, il doit deviner qui est le « chef d’orchestre ».

PASSEZ LE MESSAGE !

Un joueur chuchote une phrase à l’oreille d’un autre, qui la répète à son voisin ; ainsi de suite jusqu’au dernier qui doit dire cette phrase à voix haute.
Variante : un joueur donne un mot à l’oreille du second qui rajoute un mot et le transmet au troisième ainsi de suite jusqu’au dernier qui cite la phrase créée à voix haute.
JACADI A DIT !

Un meneur de jeu fait exécuter aux autres des mouvements avec la formule « jacadi a dit » Si la formule n’est pas correcte, ils ne doivent pas bouger. Celui qui a bougé à tors est éliminé !

LA MARELLE !

Ce n’est pas tout à fait un jeu de groupe, mais les filles y jouaient souvent à plusieurs.
On dessine avec une craie une marelle qui va de 1 au ciel.
On part de la case "départ". On lance un caillou sur la case 1. On saute à cloche pied dans les cases sauf dans la case où il y a le caillou et sans toucher les lignes. Puis on ramasse le caillou et on revient au début. C'est à l'autre camarade de jouer. Pour réussir, il faut arriver à la case "ciel", le premier.
Il existe une autre version :
On lance un caillou sur la case 1, puis, en sautant sur un pied, on le pousse de un en un dans toutes les cases jusqu'à atteindre le ciel. On recommence en jetant le caillou dans la case 2, puis de case en case on va jusqu'au ciel. Il faut bien viser avec le caillou et bien sauter sur un pied en le poussant.

BALLON PRISONNIER ! OU BALLE AU CAMP !
Surface de jeu : Un terrain plat séparé en quatre zones, deux zones des prisonniers et au milieu deux zones de jeu pour chaque équipe.
But du jeu : Lancer un ballon pour toucher les joueurs de l'autre équipe. Le joueur touché devient prisonnier et se rend dans la zone des prisonniers et lance le ballon à son tour. Pour sortir de la zone des prisonniers, il devra toucher un enfant de l'autre équipe.
Règles:
• Il est interdit de se déplacer ballon en main.
• Les passes entre prisonniers sont autorisées.
• Les passes entre prisonniers et non-prisonniers sont autorisées.
• Si le ballon tombe par terre avant de toucher un élève, ce dernier ne devient pas prisonnier.
• La partie est terminée quand une équipe entière est prisonnière.
• Les joueurs ne sont pas pris s’ils bloquent le ballon de volée ; ils conservent alors ce ballon.

LES BALLES !

Il faut avoir une balle qui tienne bien dans la main et qui rebondisse, en face un mur lisse ou l’on peut lancer la balle.
Lancer la balle contre le mur les pieds joints et la rattraper sans avoir bougé les pieds Puis à cloche pied ( pied droit, pied gauche ).
Faire le petit rouleau ( le moulin avec les mains ).
Faire le grand rouleau ( un tour complet sur soi ). En tapant dans ses mains une fois devant.
Il faut la lancer en tapant une fois dans les mains derrière le dos.
En tapant une fois devant et une fois derrière.

LE CHAT PERCHE !

But du jeu : Aller se percher sur des monticules de toutes sortes avant d'avoir été touché par « le chat »
Règle du jeu : Utiliser des feintes pour attirer le chat, s'enfuir en changeant de vitesse ou de direction, aller vers d'autres enfants pour qu'il change de proie. Celui qui est pris devient à son tour « le chat ».

LES BILLES !
Je jouais également avec les copains aux billes. Je ne me souviens plus exactement des différents jeux et des différentes règles, mais comme je n’étais pas excellent à ces jeux, mais je crois surtout que je ne voulais pas risquer de perdre mes billes, je n’y ai pas joué longtemps ! Il y avait plusieurs façon d’envoyer la bille… Avec l’index ou le majeur à la vertical ou avec l’index ou le majeur à l’horizontal… ou également le pouce à horizontal…

Le pot - Pour ce jeu il faut creuser un petit trou, de la largeur d'une balle. Nous faisions ça avec le talon de notre chaussure en tournant sur nous-même !
À environ trois mètres on trace une ligne qui servira de ligne de départ pour les joueurs.
Le premier joueur doit essayer d'envoyer sa bille dans le "pot" ainsi creusé.
Le second joueur doit essayer soit d'envoyer sa bille dans le pot, soit de pousser la bille qui n'y serait pas entrée dès le début du jeu, soit de faire les deux à la fois: pousser la bille et mettre la sienne dans le pot.
Celui qui met sa bille dans le pot gagne 10 points, celui qui touche une bille gagne 5 points, et 5 points de plus s'il la met dans le pot.
Au cours du jeu on se déplace pour jouer les billes là où elles sont sur le terrain.
Le jeu s'arrête lorsque toutes les billes sont dans le pot.
Le tour de France : On trace à l’aide d’une planche un parcours sinueux au bout duquel on creuse un trou. Le premier qui atteint le pot a gagné !
Le triangle - On trace un triangle dans lequel chaque joueur met un nombre égal de billes (une, deux ou trois selon ce qui est convenu). C'est ce qui constitue la mise de départ.
Pour déterminer l'ordre des joueurs: en partant du triangle chaque joueur envoie une bille vers le but (ligne située à environ 3 mètres du triangle). Celui qui s'en approche le plus sera le premier joueur. Celui qui en est le plus éloigné sera le dernier à jouer.

Le jeu commence alors.
Il consiste à faire sortir les billes du triangle.
Celles qui seront sorties seront alors propriété de celui qui les a sorties.
Si la bille du joueur reste dans le triangle, il doit remettre dans le triangle toutes les billes qu'il avait gagnées auparavant et rejouer quand son tour viendra.
Une autre version de ce jeu s'appelle "le cercle". À la place d'un triangle les billes sont mises dans un cercle.
La poursuite : Se joue généralement à deux joueurs.
Le premier joueur place une bille sur le sol.
Le deuxième essaye d'atteindre la bille avec une des siennes.
S’il touche la bille il l'empoche.
S’il ne touche pas la bille, il perd sa bille qui est récupérée par le premier joueur.
C'est ensuite au deuxième joueur de placer une bille au sol. Il peut encore décider d'arrêter la partie.

La tique : Se joue à 2 joueurs
Un joueur place sa bille au milieu du jeu et l'autre essaie de la toucher avec sa bille
S’il l'a touche: il empoche la bille.
On a le droit de prendre un remplaçant, on a le droit de jouer la bille de l'autre, on a le droit d'abandonner et on garde sa bille
On a le droit d'arrêter sa bille à l'extrémité de l'autre bille
On a le droit de supprimer toutes ces règles au cours de la partie.

LES OSSELETS !

But : exécuter le premier un ensemble de figure
Joueurs : de 2 à 4
Matériel : os de pied de cochon ou de mouton, noyaux d’abricots, petits cailloux, ou un jeu de 5 osselets. 1 des osselets est colorié ou peint en rouge, c’est le témoin.
Début du jeu : On prend tous les osselets dans la main, on les jette et l’on essaie d’en rattraper le plus possible sur le dos de la main. Celui qui en aura le plus commence. On tourne ensuite dans le sens des aiguilles d’une montre.
Déroulement de la partie :
Chaque figure est à réaliser en lançant le témoin, en ramassant les osselets et en récupérant le témoin. Un joueur conserve son tour tant que le témoin n’est pas tombé. On commence en lançant tous les osselets sur le sol.

Pendant les quatre tours qui vont suivre, on a le droit de rapprocher les osselets les uns des autres (en lançant le témoin à chaque fois).
1) ramasser 1 par 1
2) ramasser 2 par 2
3) ramasser 3 puis 1
4) ramasser 4

Cette fois on a plus le droit de les rapprocher.
5) ramasser 1 par 1
6) ramasser 2 par 2
7) ramasser 3 puis 1
8) ramasser 4

On finissait la partie par la tour Eiffel ! Il fallait coincer chaque osselet entre les doigts et placer le témoin dans le creux de la main. On lançait celui-ci et il fallait le rattraper sur le dos de la main !

CACHE CACHE !

But du jeu : Un joueur "colle" c'est à dire qu'il va chercher les autres après être resté le dos tourné aux joueurs qui vont se cacher.
Règle du jeu : Le jeu de cache-cache est par exemple un jeu d’enfants très répandu. Ce jeu se joue en plein air et implique au moins quatre à cinq personnes. Dans ce jeu, l’un des joueurs dit « le collé » doit trouver ceux qui sont cachés.
On passe sur les différents moyens d’élire le « collé »…
Les joueurs choisissent ensuite leur « citadelle »
< Cette citadelle peut être un mur, un arbre etc. Le « collé » s’appuie contre la citadelle, il repose sa tête sur son avant-bras et commence à compter fort et lentement. Pendant ce temps-là, les autres se mettent à se cacher.
Lorsque le « collé » a terminé de compter, il se met à chercher ses compagnons. Il crie le nom du joueur qu’il a vu et court toucher la citadelle. Si le joueur dont le nom a été appelé vient toucher la citadelle avant le « collé », il évitera d’être disqualifié.
Le joueur qui est disqualifié de cette manière deviendra à son tour le « collé ».
Les règles du jeu de cache-cache varient en fonction des régions.

SAUT A LA CORDE !

Les filles sautaient également à la corde… Et nous les garçons aussi !
Toute seule ou à plusieurs… Il y a autant de règles que de filles… Ou presque !!!
La manière traditionnelle, c’est de sauter à pieds joints par-dessus la corde qui passe par-dessus tête et par-devant soi. Mais on peut aussi sauter en arrière; il suffit de faire tourner la corde à l'envers. On peut encore sauter en croisant les pieds, ou en croisant les bras, ou bien enfin "au galop" en courant et en sautant en même temps. On joue également à la corde à sauter à plusieurs, au moins trois, deux pour faire tourner la corde et une qui saute au milieu.
Généralement lorsqu'on joue à plusieurs on peut chanter des ritournelles comme celle-ci:

« Mademoiselle Sylvie est la préférée
De Monsieur Alain qui veut l'épouser.
Si c'est « oui » c'est de l'eeeespérance,
Si c'est « non » c'est de laaaaa souffrance
Un, deux, trois »
Oui – Non – Oui – Non…

À ce moment là les personnes qui tournent la corde accélèrent le mouvement et à chaque saut ponctuent par un « oui » - « non »… Si la personne qui saute, échoue sur un « oui », ce sera de l'espérance, si elle rate sur un « non », ce sera de la souffrance ! Une chance que ce n’est qu’un jeu…

N’est ce pas les filles ;-) Il y a sûrement d’autres chansons que chantaient les filles en sautant à la corde.

Puisque nous sommes dans les jeux des filles, il ne faut pas oublier que coquettes à tout âge, elles étaient également amoureuses !
Et quand une fille était amoureuse, elle effeuillait une marguerite en disant:

« Il m'aime ...
un peu,
beaucoup,
passionnément,
à la folie,
pas du tout, etc. »,

Et elle récitait cela, jusqu’à ce que la marguerite soit complètement effeuillée. Le mot correspondant au retrait de la dernière pétale indiquait les sentiments du garçon. Enfin, c’est ce que les filles croyaient ;-)

Et puis on ne se privait pas nous les garçons de « bombarder » les filles avec le fruit de la bardane, vous savez ces fruits en forme de boules piquantes et très accrocheuses hérissés de petits crochets. C’était la hantise des filles aux cheveux longs, car une fois accrochée dans leurs cheveux, elles avaient un mal fou quasi impossible à enlever !

Et quand nous ne bombardions pas les filles avec le fruit de la bardane, on leur glissait dans le dos du poil à gratter ou gratte-cul. On trouve ce poil attaché aux fruits de l’églantier dans le réceptacle rouge qu’on appelle savamment le « cynorrhodon »

Nos autres jeux dans ou autour de la maison :

Un jour, sûrement qu’il pleuvait, maman nous montra comment faire des bulles de savon ! Nous utilisions alors de la paille, de la vrai… Pour souffler dedans après l’avoir trempée dans le liquide et faire des bulles…

Il y a différentes façons de préparer le savon à bulle
• 115 ml savon à vaisselle liquide
• 340 ml eau
• 10 ml sucre blanc

- Puisque je parle des jeux de filles, Clarisse m’a rappelé que lorsqu’elle était petite, elle jouait avec Arlette notre cousine à découper dans des catalogues toutes sortes d’articles pour agrémenter leur jeu. Elles découpaient par exemple des photos de bébé qui leur faisait office d’enfant, elles découpaient des meubles pour aménager leur maison, une armoire, les tables, chaises etc. Elles agrandissaient et se confectionnaient ainsi un univers idéal dans lequel elles s’amusaient pendant des heures ! Elles ne manquaient de rien et avaient tout ce qu’elles désiraient !!! Et cela a duré des années !
Chacune avait sa boîte de chaussure dans laquelle était entassée pelle mêle tous ces bouts de papiers ! Elles se rendaient chez l’une ou chez l’autre.
Mais gare quand quelqu’un entrait dans la cuisine et faisait des courants d’air !!!

Nous les garçons, nous avions plein de soldats ! Ils étaient pour la plupart en plastique, mais papa m’en confectionna plus tard également en plomb…
Avec les petits soldats en plastique, les tanks, et autres hélicoptères, avions ou camions mitrailleuse, je jouais avec mon cousin Gérard à faire la guerre...
Il y avait derrière la maison à tatan Joséphine assez de sable pour faire nos tranchées, nos châteaux ou autres fortifications et passer des journées entières à quatre pattes. Je ne me souviens plus comment nous jouions, ni les règles, mais c’est bien sûr toujours Gérard qui gagnait !

Plus tard, j’ai reçu un jeu de meccano. Bien sûr je n’ai plus les pièces, mais voilà un jeu qui existe encore de nos jours et qui est toujours très convoité par les enfants. Il m’a occupé pendant des heures !

Un jour, papa m'a acheté un train électrique ! Il avait cloué les rails sur une grande planche qui devait faire environ 1,5 mètres sur 1,5 mètres. ( Elle était grande pour moi qui étais encore petit à l'époque ! ).

Il y avait une gare, des petites maisons, de la verdure, des arbres etc. Il y avait même un passage à niveau. Le circuit n'était pas bien compliqué. Il représentait deux grands cercles concentriques.

Au bout des rails : un butoir !
Je commandais l'unique machine ( une locomotive électrique type BB verte avec 5 ou 6 wagons) à l'aide d'un transformateur sur lequel il y avait un régulateur de vitesses.
Papa avait installé le circuit dans la petite salle qui jouxtait ma chambre à l'étage. J'y ai passé des heures. Plus tard, je devais avoir une autre maquette de locomotive. Cette fois c'était une belle locomotive à vapeur avec quelques wagons !

Lorsque le beau temps me permettait de jouer dehors, je fabriquais des arcs.
Papa m'avait montré comment les confectionner, comment choisir une belle branche de noisetier pour tailler l’arc : une entaille à chaque extrémité, une ficelle tendue d'une entaille à l'autre, et hop, l'arc était bandé ! Mais il me montra également où trouver des roseaux pour faire les flèches. Il me montrait comment fendre le bout pour y glisser des plumes et surtout comment alourdir la pointe avec un morceau de « Hollenda » ( sureau ).

Parfois je recherchais pendant des heures, les plus belles branches fourchues de frêne, et j'en débitais la fourche pour fabriquer un lance-pierres. Il fallait faire une fente d’un ou deux centimètres dans le bout de chacune des branches pour y loger le caoutchouc. Ce dernier était découpé dans un pneu de chambre à air de voiture, ou dans des caoutchoucs de bocaux. Pour loger la pierre, j’utilisais la languette en cuir découpé dans une vieille chaussure. Plus la godasse était vieille, plus le cuir en était souple… Une fente à gauche, une fente à droite pour faire passer le caoutchouc et hop l’affaire était faite ! Gare aux moineaux ou aux merles trop gourmands de nos cerises ou de nos raisins !

Ainsi paré, j'étais à même d'envoyer de petits cailloux sur toutes sortes de cibles, et je me voyais volontiers en petit David de la Bible, terrassant le géant Goliath avec sa fronde… En réalité je n'ai jamais réussi à neutraliser le moindre moineau ! Et quand j'approchais d'un lieu boisé, toute la gent animale prenait aussitôt le large, prévenue de mon arrivée…

Je fabriquais des lances de toutes sortes, en bois, en fer... Je me rappelle que j’étais passé maître dans la confection des épées. Attention, pas des épées en bois, mais des épées en fer…
Je prenais une tige de fer, je faisais rougir la pointe dans la chaudière pour la marteler en pointe. A l’autre extrémité, j’y mettais un manche de bois ainsi qu’une protection autour de la poignée.
Et qu’on ne vienne pas s’y frotter !

Comme beaucoup de garçons de mon âge, je me prenais pour un grand aventurier et rêvait de grandes aventures.

Vers l'âge de 9 ou 10 ans, j'avais dessiné sur des pans de papier peint collées entres-elles, un plan du village de DALEM. J'y avais reproduit quasiment toutes les maisons, toutes les routes, les chemins voire même les chemins qui me semblaient les plus secrets… Ceux qui allaient d'une maison vers une autre en passant par un jardin, un champ etc. On y voyait une foule de détails qui ont disparus aujourd'hui. On y voyait bien le hangar où papa entreposait la paille, le poulailler, avec derrière, l'épave d'un tracteur ! La balançoire dans la cour, bref ! Une mine de détails...
Un aventurier, ça sait se débrouiller tout seul. J'aimais lire les livres sur la nature, comment reconnaître les traces de gibier, faire des cabanes, du feu etc. J'avais appris l'alphabet morse par cœur ! Je savais trouver le nord à l'aide des aiguilles d'une montre ou grâce aux étoiles. La grande et la petite ourse n'étaient plus pour moi un amas d'étoiles quelconques.

J'adorais me promener dans la forêt !

J'aimais me tailler un bâton neuf et le décorer joliment. J'emportais un couteau de poche qui me servait à couper des repousses de noisetiers bien droites. La décoration se faisait par prélèvement de bandelettes d'écorce. J'avais appris à glisser adroitement la lame du couteau successivement sur deux traits parallèles, à trois ou quatre millimètres de distance, puis à soulever et à enlever la bande d'écorce entre les deux incisions. Au printemps et en début d'été, cette opération était facilitée par la sève nouvelle qui monte entre l'écorce et le bois. Les zones mises à nu faisaient apparaître la blancheur du bois frais qui tranchait sur le fond sombre de l'écorce restante. Des cercles clairs marquaient les limites où se tiendrait la main sur le bâton. En dessous, j'incisais habituellement une spirale hélicoïdale, descendant jusqu'à une dizaine de centimètres du sol, où un autre cercle délimitait la décoration par le bas. Parfois je faisais s'entrecroiser deux hélicoïdes, et cela formait des losanges.
De telles distractions procuraient beaucoup de satisfactions et occupaient bien nos journées !
Quel plaisir de retrouver ces gestes là plusieurs années après !

Pour que nos souvenirs de jeunesse restent longtemps gravées dans la nature, je marquais mes initiales au couteau dans l'écorce d'un tronc d'arbre. Bien sûr je n’omettais jamais d’y inclure l’année du délie !

Papa m'avait montré qu'il en faisait autant dans sa jeunesse. Il m'avait montré cela sur un arbre à coté duquel nous passions pour aller aux champs. C'était dans la forêt……. que nous prenions en longeant les maisons de la route de la forêt.
J'étais vif et je courais vite. Dans la forêt, lorsque ça descendait fort, je faisais de très grands et très longs sauts pour dévaler la pente. C'était impressionnant !

Un jour papa m'a acheté une boussole ( type militaire américain ). Elle est protégée dans une housse de cuir brun, assez épais. Cela m'avait fortement impressionné, je me sentais " grand ", je me sentais " soldat " avec cet instrument dans la main…

Avec du bois de noisetier, papa m’avait appris à confectionner des avions en bois. Je squattais alors l’atelier pour coincer les morceaux de bois dans l’étau pour mieux les limer, les raboter et les transformer en avions plus beaux les uns que les autres. Certains étaient de vrais Spitfire, ou Hurricane. D’autres ne ressemblaient à rien, sinon à des bâtards volants !
Je sais par contre que papa rouspétait parce que je ne ramassais pas les copeaux au pied de l’établi et que je ne rangeais pas toujours les outils !

J’aimais grimper dans les arbres et atteindre la cime ou presque. Le long de certains arbres, il y avait de belles et longues lianes. ( Je me souviens que j’allais à l’époque des arbres avec des lianes dans la forêt derrière la maison de Jean-François et Jasmine.
Nous jouions de temps en temps tous les trois ensemble.
Nous étions alors de vrais « Tarzans » Enfin, des « Tarzans » en culotte courte ou en jupe et petite culotte... !!!

Avec mon cousin Gérard, nous fabriquions des cabanes dans la forêt. Nous avions entrepris de creuser une cabane ou plus exactement une cachette dans la roche en grès qu’il y avait dans la forêt derrière chez nous. Les 2 ou 3 premiers jours, nous avions du cœur à l’ouvrage et nous creusions la roche avec beaucoup de bonne volonté… Cela n’a pas duré longtemps…
Lorsque je suis retourné au même endroit, il y a quelques années de cela, la roche n’avait effectivement pas subit de gros dommages…

Nous jouions Gérard et moi à lancer le couteau… Nous étions installer chacun dans la moitié d’un cercle d’environ 2 mètres de diamètre. Le jeu consistait à lancer le couteau dans la partie du ½ cercle adverse. Lorsque le couteau était bien planté, nous tracions une ligne pour grignoter le territoire voisin et ainsi de suite…

Un autre jeu, toujours avec le couteau, consistait à viser entre les pieds de l’autre…

Nous avions aussi des jeux plus calmes… : Après les osselets et les billes, nous avons joué aux échecs.

Avec Pierrette, une voisine, avec Arlette et Gérard, mes cousins, avec Clarisse ma soeur, nous jouions de temps en temps à cache-cache autour de la maison de tatan Joséphine ).
Le poulailler à coté de la maison avait un grenier qui constituait une cache idéale. Il fallait y monter par une petite échelle en bois. Dans cette cache, il y faisait tout noir. Celui qui nous cherchait utilisait un miroir pour projeter un rayon de soleil dans l’obscurité. Celui ou celle qui pointait alors le bout de son nez se faisait prendre !

Une année, Gérard avait reçu un jeu de Jokari. Il fallait alors s’installer au milieu de la route pour envoyer la balle avec la grande raquette en bois ! A l’époque, nous ne craignions pas être dérangés par le passage des voitures. Il y en avait si peu !!! Aujourd’hui se serait vraiment trop dangereux ! Mais comme à l’époque, Il arrive à Orianne et Angélique de jouer de temps en temps au badminton.

Lorsque j’allais dans la Vienne, je ramenais également beaucoup d’idées de jeux ou de jouets piochés chez mes cousins qui s'appelaient tous les deux Claude.
Un jour, l'un d'entre eux me montra comment confectionner une sarbacane.
Il fallait confectionner des fléchettes en forme de long cône avec des bandelettes de papier.
Introduite dans le tube, il suffisait de souffler assez fort pour la faire partir relativement loin !

Dans les fléchettes en cône de papier, je glissais un clou pour qu'elle se plante dans le bois… ( Ça, les Claudes de la Vienne n'en avaient pas eu l'idée ! Je l’ai inventé tout seul ! ).
Je pouvais envoyer une fléchette de la cour de notre maison vers la porte du garage de tatan Joséphine. Je n'ai pas essayé 2 fois, car la fléchette restait bien plantée dans la porte du garage de tonton Joseph et ce dernier savait d'où elle provenait !

De la Vienne, j'ai également ramené l’idée de confectionner des échasses.
J'en avais fabriqué deux paires, une grande pour moi et une paire moins haute pour Clarisse.
Personne à DALEM n'avait vu de tel engin !
Vers 13h00, en attendant le bus qui devait nous emmener au collège de FALCK, tous nos voisins ou voisines Michel et Jean Marc, Fabienne et surtout Viviane essayèrent ces échasses. Quand Viviane les essayait, il fallait que je lui maintienne les échasses !
C’était un plaisir de leur montrer et de les aider !!!
Moi j'utilisais les miennes pour des randonnées plus sévères : Je marchais dans le ruisseau par exemple et me prenais pour je ne sais quel aventurier !
A la réflexion, je devais un aventurier plutôt sympa ( type Indiana Jones… ).

En colonie de vacances, j’avais appris à confectionner des flèches à lancer à bout de bras. Il fallait pour cela une fine branche de noisetier, un bout de ficelle de 50 cm et du papier.
Je faisais, au bout de la flèche, une belle pointe. A l’autre bout, je fendais le bois en 4 pour y loger une flèche de papier qui servait d’empennage.
En dessous de cet empennage, il fallait faire une encoche dans la tige de bois. On coinçait alors le nœud d’une ficelle dans cette encoche pour propulser l’engin. La flèche parcourait une très longue distance et avait beaucoup de force !

Je ne me souviens pas avoir souvent joué à la guerre, hormis aux petits soldats avec Gérard. Je ne crois pas que mes parents m’aient acheté des pistolets ou autres carabines à plomb ou à patate comme avaient la plupart de mes copains. Cela ne m'a pas trop manqué…
J’ai eu l’occasion de tirer une seule fois avec la carabine à patate d'un voisin : Patrick. Je n'ai plus vu de fusils à patates depuis longtemps. Il y avait une pointe qu'il fallait dévisser en bout de la carabine et la piquer dans une pomme de terre. Un bout de pomme de terre y restait accroché, et lorsque le coup partait, c'est ce bout de patate qui faisait office de balle !

Pour mon Noël 1969, j’avais 14 ans, j’ai reçu un jeu de construction électrique. On pouvait y reproduire quelques systèmes électriques de base, telle qu’une sonnette, un électro-aimant etc.
L’année suivante, j’ai reçu un jeu de construction radio avec lequel on pouvait construire, à l’aide de quelques éléments de base également, un petit récepteur d’ondes radio. Je me souviens que je l’avais installé sur le bord de la fenêtre du salon à maman. J’étais aussi fier que surpris, car il fonctionnait. Il n’y avait pas de haut-parleur, mais seulement un casque que l’on mettait sur les oreilles. De mon récepteur, partait un fil d’antenne. Il sortait par la fenêtre et allait rejoindre le fil à linge installé dans le jardin. Il me semblait que la longueur de l’antenne améliorerait la réception…

MES COLLECTIONS !

J'avais commencé à collectionner les timbres depuis quelques années déjà. Je devais avoir 7 ou 8 ans.

Je collectionnais, comme tous les débutants, les timbres du monde entier.
Mon cousin Gérard faisait la même collection, mais s’était spécialisé dans quelques pays seulement. Nous échangions souvent les timbres que nous avions en double.
Mes pays de prédilections furent très vite : L'Allemagne ( papa me ramenait les timbres du courrier échangé à la gare D'UBERHERRN ), l'Italie, le Vatican et 2 ou 3 pays africain comme le TOGO et le DAHOMEY ( c'est timbres là, c'était l'abbé Ernest ASSI qui me les envoyaient. Sa correspondance avec l'Italie et bien sûr le Vatican était importante ).
Depuis 1963, Pierre, le mari de ma cousine Monique, receveur des postes nous proposa à Gérard et à moi, de nous réserver systématiquement tous les timbres qui sortaient dans l'année.
Depuis cette date, je possède tous les timbres français neufs, c'est à dire non oblitérés.

Je collectionnais également des voitures miniatures NOREV à l'échelle 1:43ème.
Chaque voiture était présentée dans une petite boite avec un couvercle transparent. C'est une collection qui ne me donnait pas beaucoup de travail ! Il me suffisait d'enlever de temps en temps la poussière qui se déposait sur les boîtes !

J’aime rassembler, j’aime collectionner !

Papa avait l'occasion de ramener à la maison de belles et grosses pierres colorées, des Feldspath, des fossiles, des minéraux comme la pyrite etc. Il trouvait ça dans les wagons qui passaient devant lui à la gare de ÜBERHERRN.

De mon coté, je complétais ma collection en farfouillant à mon tour un peu partout. J’ai ainsi trouvé :

- des rostres de bélemnites, en forme de balle de fusil ( du Pliensbachien, env. 180 millions d'années ),
- des encrines et pentacrines ( du trias, 230 à 195 millions d'années )
- des gryphées arquées ( du sinémurien 190 millions d'années )
- des fossiles en forme de fougères du carbonifère ( âge : 300 à 280 millions d'années )
- des muschelkalk ( du trias moyen 210 à 215 millions d'années ).

Je devais trouver également, mais je ne sais plus où, une pierre bizarre. Je suis persuadé qu'il s'agit d'un morceau de météorites. Aujourd'hui, en l'an 2000, elle est presque complètement désintégré !!! Il ne m'en reste plus que quelques tous petits fragments. Dans 5 ans, il n'en restera plus rien ! Et dire qu'elle faisait était presque 3 cm de haut avec une base en forme de calotte également de 3 cm.

Une autre collecte amusante :

Je me suis mis également à ramasser des bouts de branche, des bouts de bois. Je sélectionnais ces morceaux de bois parce que leur forme représentait des animaux, des personnages etc. Je trouvais ces morceaux de bois essentiellement au bord des cours d’eau et dans la forêt.
Je me rappelle que j'étais assez fier de mes découvertes. Je les avais installées dans la cour de notre maison.
C'est probablement pépé MAAS qui m'avait donné l'idée de rassembler ces morceaux de bois. Il avait lui-même un bâton qui lui servait de canne, dont un des bouts devait représenter la gueule d'un redoutable animal ! Ah bien sûr, il fallait un peu d'imagination ! Il n’en manquait pas. Moi non plus…

Je me souviens lorsque pépé et mémé MAAS habitaient dans l'arrière petite cuisine dans l'actuelle maison à Pati. La fenêtre de cette pièce donnait contre le pignon d'une autre maison. Ce pignon n'était pas peint mais uniquement crépi. Pépé y trouvait toujours des formes d'animaux, des personnages etc. Le dimanche, après la messe, il nous montrait ce qu’il voyait. Ce n’était pas toujours évident !
Qu’aurait-il dit s’il avait vu l’image du Christ comme sur le pignon d’une maison de Sierck ?

Plus récemment, je m’amusais à confectionner des maquettes d'avions à l'échelle 1/72ème.
C’était surtout des avions de la seconde guerre mondiale : Uniquement les chasseurs, pas les bombardiers…
Les Spitfire, Dewoitine, Hurricane, Messerschmitt 109, Messerschmitt 262A, Thunderbolt P-47, Mustang, Airacobra, Lighting P-38, Stukas, Focke-Wulf F-190 etc.
Il m'en reste encore quelques spécimens. Papa en a accroché également dans son bureau. Il n'était pas rare que nous nous offrions une maquette à construire pour Noël ! Le travail était délicat, il fallait coller chaque petite pièce, peindre l'ensemble selon les préconisations de maquillage de l'époque, puis coller les cocardes ou autres immatriculations.
…Pour les dépoussiérer, il faut faire délicatement aussi !
Mes cousins de Sarreguemines ou d’ailleurs, convoitaient beaucoup ma collections de maquette d’avions ! mais on ne pouvait pas jouer avec. C’était que pour les yeux !

Clarisse quant à elle, rassemblait des poupées de collection ! Elle en avait une petite vingtaine, alignées sur le haut de son armoire toutes plus belles les unes que les autres. Il y avait les poupées habillées en costume alsacien, lorrain, breton etc.



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