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JUIN :
LE PRINTEMPS PASSE SON CHEMIN !
...L'ETE NOUS TEND LA MAIN...





DECOUVRONS LE MOIS DE JUIN !

Le mot juin vient-il de juniores, jeunes gens, ou de Juno, Junonis, Junon ?

Quelques auteurs, en adoptant la première étymologie, supposent que dans ce mois on célébrait la fête de la Jeunesse ; ce sont les mêmes auteurs qui font dériver le mot mai du terme latin majores, qui veut dire hommes âgés.

Cependant la seconde étymologie paraît assez probable, quand on se souvient que précisément, chez les Romains, le mois de juin était consacré à la déesse Junon, femme de Jupiter et mère de Vulcain, d'Hébé et de Mars.


La déesse Junon !


Mais juin est aussi le mois de la terre...
" En juin, la terre récompense avec usure les laborieux efforts de celui qui l'a cultivée ".


 


MURIEL,

Dans le calendrier républicain:
Messidor

Ange du mois:
Muriel

Démon du mois:
Baalbérith

Arbre du mois:
Hêtre

Fleur du mois:
Balsamine

Animal du mois:
Chien

Oiseau du mois:
Ibis

Métal du mois:
Antimoine

Parfum du mois:
Stachys-fetida

Pierre du mois:
Agate qui représente la santé


Légendes et
traditions
de JUIN

Les herbes de la saint Jean

C'est dans la nuit du 23 au 24 juin que les sorciers cueillent les herbes de la Saint-Jean dont ils ont besoin pour préparer remèdes, philtres et maléfices.


Quelques herbes magiques

Le millepertuis, ou sang de saint Jean, protège du tonnerre, chasse le diable et améliore la vue.

La verveine aurait le pouvoir de prémunir contre les cauchemars.

La fougère fleurit à minuit sonnant; elle produit ses graines et les sème dans l'heure qui suit. Celui qui peut recueillir sa semence avant qu'elle ait touché terre a le pouvoir de se transporter d'un lieu à l'autre aussi vite que le vent, de se rendre invisible, et de connaître le présent et l'avenir !

L'épervière, plante du soleil, est employée par les druides pour chasser les démons




Les feux de la Saint Jean !

Du 1er au 21 juin, les jours continuent à augmenter. Du 17 au 25 juin, la durée du jour est sensiblement la même : sol stat, le soleil s'arrête. Nous sommes au solstice d'été. Des fêtes annuelles avaient lieu chez les différents peuples à cette époque de l'année. Aujourd'hui encore, on célèbre par des feux de joie le jour de la Saint-Jean, qui arrive à l'époque du solstice d'été. On allume alors un peu partout, de grands bûchers. Ceux qui veulent se marier dans l'année doivent aller sauter par-dessus neuf feux différents durant la nuit de la Saint-Jean.

Dans certaines villes ou villages, on brûle sur ce bucher un grand mannequin ou "sorcière".

En Bretagne, derrière la ronde des jeunes gens qui dansent autour du brasier, on place un cercle de bancs vides, destinés à accueillir les morts qui souhaiteraient assister à la fête et se distraire un peu de leur monotone éternité.
Partout, on recueille précieusement un tison du bûcher que l'on rapporte chez soi pour préserver la maison de l'orage !


Dictons :

Quand il pleut à la Saint-Médard, Il pleut quarante jours plus tard.
A moins que saint Barnabé,
ne lui coupe l’herbe sous le pied.


Les agriculteurs redoutent l'échéance du 8 juin, jour de la Saint-Médard :
Il est bien probable que ce dicton remonte beaucoup plus haut que l'établissement du calendrier grégorien : or, quand on a introduit ce calendrier dans l'usage officiel, on a supprimé, pour une fois seulement, les fêtes de douze saints, ce qui a avancé de douze jours celles de tous les autres saints. La fête de la Saint-Médard tombait donc autrefois vers le 20 juin, jour voisin du solstice d'été.
Or, à cette époque de l'année, le soleil occupe pendant quelques jours la même position par rapport à la terre ; la chaleur envoyée par le soleil reste la même durant cette période et, les conditions météorologiques variant peu, on doit supposer que le temps ne changera pas pendant quelques jours. Si donc il pleut à cette époque, la pluie a quelque chance de durée.

Si nos agriculteurs se sont inquiétés aussi vivement de l'influence de saint Médard, c'est, il faut le dire, parce qu'ils redoutent en juin l'abondance des pluies, ainsi que l'attestent certains proverbes agricoles :

Juin pluvieux
vide celliers Et greniers.

Quand il pleut pour Saint-Médard
La récolte diminue d'un quart.

Eau de Saint-Jean ôte le vin
Et ne donne pas de pain.


Invocations !

Les femmes mariées dont le mari est brutal ou désagréable peuvent invoquer Sainte-Clotilde pour en être débarassées.

On invoque Saint-Norbert pour l'atténuation des douleurs de l'accouchement.

On adresse des prières à Saint-Landry pour supporter courageusement les maladies douloureuses.

On invoque Saint-Guy quand on se trouve en présence d'un chien furieux ou d'un fou.

On adresse des prières à Saint-Cyr pour donner le goût des études aux enfants paresseux.

On sollicite par des prières l'inspiration de Saint-Louis de Gonzague pour le choix d'une profession.

Petites
sagesses hongroises !

Il vaut mieux avoir du pain sec en temps de paix que de la viande en temps de guerre.


Qui accepte un cadeau vend sa liberté !


Fêtes religieuses !

Les deux fêtes principales de la religion catholique en ce mois de juin sont la Trinité et la Fête-Dieu.

La fête de la Trinité ne paraît avoir été reçue par toute la France que depuis le commencement du XVe siècle.
L'office qu'on récite en ce jour fut dressé en 920, par Etienne, évêque de Liège ; mais plusieurs papes refusèrent de reconnaître cette cérémonie.
On croit que ce fut le pape Jean XXII qui la fit adopter dans l'église de Rome, au XIVe siècle. Suivant les auteurs ecclésiastiques, les obstacles qui s'opposèrent à l'établissement de la fête de la Trinité tenaient à ce que plusieurs évêques et moines craignaient qu'on ne se méprît sur le sens de cette cérémonie, et qu'on n'oubliât que tout le culte chrétien était fondé sur l'adoration d'un seul Dieu en trois personnes.

La Fête-Dieu ou fête du Saint-Sacrement : Baillet, l'auteur du Livre des Saints, de l'Histoire des fêtes mobiles de l'Eglise, de la Topographie des saints, etc., raconte qu'en 1208, une fille de seize ans, nommée Julienne, religieuse hospitalière aux portes de la ville de Liège, vit en songe la lune en son plein, qui avait une brèche ; elle fut deux ans sans pouvoir expliquer cette vision ; enfin, elle crut comprendre que la lune était l'Eglise, et que la brèche pouvait marquer le défaut de la fête du Saint-Sacrement, qui, en effet, jusqu'à cette époque, n'avait point la manifestation extérieure qu'elle a eue depuis.
Julienne devenue prieure de la maison du Mont-Cornillon, communiqua à des théologiens et à des pasteurs sa pensée, qui fut peu à peu élaborée.
En 1246, l'évêque de Liège, Robert, établit la fête dans son diocèse, et le pape Urbain IV, dans sa suite, l'institua dans toute l'Eglise. La procession où le Saint-Sacrement était porté dans les rues avec une pompe magnifique, et d'intervalle à intervalle adoré sur les autels des reposoirs ornés de fleurs et de feuillages, fut instituée, suivant l'opinion la plus probable, au XIVe siècle.


Si vous souhaitez revoir un mois passé, un petit clic suffit !


JANVIER
FEVRIER
MARS
AVRIL
MAI
JUIN
JUILLET
AOUT
SEPTEMBRE
OCTOBRE
NOVEMBRE
DECEMBRE

Jours

Saint(e)s

Dicton du jour (ou du mois)

1St-Caprais
St-Jouin
St-Justin le Philosophe
St-Mémoire
St-Pamphile
St-Porchaire
St-Thibaud
Eau de Juin,
Ruine le moulin
2St-Erasme
St-Eugène 1er
St-Marcellin
St-Octobre
St-Pontique
St-Pothin
Ste-Ausone
Ste-Blandine
Ste-Potomène
Ste-Rodane
Saint-Marcellin,
Bon pour l'eau, bon pour le vin
3St-Kevin
St-Lifard
St-Morand
Ste-Clotilde
À Sainte-Clotilde, de fleur en buisson,
Abeille butine à foison
4St-Métrophane
St-Quirin
Ste-Burienne
En juin, brume obscure,
Trois jours seulement dure
5St-Austrebert
St-Boniface
St-Dorothée de Tyre
Ste-Marcia
Ste-Valérie
Qui en juin se porte bien,
Au temps chaud ne craindra rien
6St-Bertrand
St-Norbert
St-Pétronille
Ste-Pauline
Les bains que prend Saint-Norbert,
Inondent toute la terre
7St-Habence
St-Mériadec
St-Wallabonse
Ste-Potamienne la Jeune
Juin froid et pluvieux,
Tout l'an sera grincheux
8St-Médard de Noyon
St-Naucrace
St-Pacifique
Ste-Eustadiole
Ste-Mélanie l'Ancienne
S'il pleut à la Saint-Médard,
Il pleut quarante jours plus tard,
À moins que Saint-Barnabé,
Ne vienne l'arrêter
9St-Ephrem le Syrien
St-Félicien
St-Prime
Juin fait pousser le lin,
Et juillet le rend fin
10St-Bogomile
St-Censure
St-Évremond
St-Gétule
St-Landry
Ste-Olive
Juin, juillet, en fraîcheur,
En août, orages et chaleurs
11St-Barnabé, apôtre
St-Hérébald
À la Saint-Barnabé,
Fauche ton pré
12St-Gerbaud
St-Guy
St-Nazaire
St-Odulphe
St-Olympe
St-Onuphre
Abeilles en mai valent un louis d'or,
Abeilles en juin, c'est chance encore
13St-Antoine de Padoue
St-Fandile (ou Fandilas)
St-Rambert (ou Ragnebert)
St-Triphille
Ste-Aquiline
Pour la Saint-Antoine,
Les jours croissent comme la barbe d'un moine
14St-Dogmaël
St-Elisée
St-Rufin
St-Valère
À Saint-Rufin,
Cerises à plein jardin
15St-Landelin
Ste Bénilde
Ste-Eutrope
Ste-Germaine Cousin
Ste-Yolande
Si juin fait la quantité,
Septembre fait la qualité
16St-Aurélien
St-Cyr
St-Ilpide
St-Similien
St-Simplice de Bourges
Ste-Lutgarde
Pluie de Saint-Aurélien,
Va durer jusqu'à la fin
17St-Adulphe
St-Blitharius (Blier)
St-Hervé
St-Nicandre
St-Raynier
Soleil à la Saint-Hervé,
Fait présager d'un bel été
18St-Amand de Bordeaux
St-Florentin
St-Léonce de Tripoli
Ste-Osanna Andreasi
Pluie de la Saint-Florentin,
Dure jusqu'au lendemain
19St-Gaudence
St-Gervais
St-Hildegrin
St-Innocent du Mans
St-Romuald
Saint-Gervais, quand il est beau,
Tire Médard et Barnabé de l'eau
20St-Bain
St-Silvère
St-Sylvère (ou Silvère)
Ste-Florence
Ste-Hélène
Ste-Hildemarque
Pluie d'orage à la Saint-Sylvère,
C'est beaucoup de vin dans le verre
21St-Aloysius (Louis) de Gonzague
St-Engelmond
St-Leufroy
St-Pélade
St-Radulphe de Bourges
Ste-Démétrie
Ste-Démétrie
Été bien doux,
Hiver en courroux
22St-Alban
St-Hesperius
St-Paulin de Nole
St-Thomas Moore
Ste-Rotrude
À la Saint-Alban,
On peut poser ses vêtements
23Ste-Etheldrède (ou Audrey)
Le sage dit qu'à la Sainte-Audrey,
Mieux vaut suer que grelotter
24Jean le Baptiste (naissance de)
St-Pharnace
St-Rombaud
Ste-Raingarde
La nuit de Saint-Jean,
Est la plus courte de l'an.

Prends tes habits légers le 24 juin,
Et reprends ceux d'hiver le lendemain.

Les herbes de Saint-Jean,
Gardent leurs vertus tout l'an,
Avant
25St-Gallican
St-Molock (ou Moloag, Murlach)
St-Orion
St-Prosper
St-Salomon
St-Sosipatre
Ste-Fébronie
Sts-Salomon Ier et Salomon III
Le jour de la Saint-Prosper,
N'oublie pas de fumer la terre
26St-Baboléin
St-Désert
St-Maixent
St-Maxence du Poitou
St-Vambert
Ste-Persévérande
Qui en juin se porte bien,
Au temps chaud ne craindra rien
27St-Cyrille d'Alexandrie
St-Fernand
St-Herlembaud
St-Ladislas
Ste-Pome
Temps de la Saint-Fernand,
Chaleur et soleil riant
28St-Heimrad
St-Irénée de Lyon
Ste-Potamiène
Le jour de la Saint-Irénée,
C'est l'un des plus beaux de l'année
29St-Paul, apôtre
St-Pierre, apôtre
Ste-Béate
Ste-Salomé
Saint-Pierre et Paul pluvieux,
Est pour trente jours dangereux
30Premiers martyrs de Rome
St-Bertrand
St-Martial de Limoges
St-Thibaud
Ste-Adile
Ste-Clotsende
Ste-Érentrude
Quand Saint-Pierre laisse de la pluie à Saint-Martial,
Saint-Martial donne des essaims autant qu'il en faut

Patron(ne)s et intercesseurs de juin

1 St-Justin le Philosophe Conférenciers, philosophes
1 St-Pierre Patron des Pêcheurs
13 St-Antoine de Padoue Objets perdus, femmes enceintes, pauvres
15 Ste-Germaine Cousin Bergers
17 St-Hervé Yeux (problèmes occulaires)
19 St-Innocent Enfants trouvés
21 St-Aloysius de Gonzague (ou Louis) Jeunesse
27 Notre-Dame du Perpétuel Secours Patronne des causes difficiles


L'orage, le tonnerre et conte de Saint Jean

Quand il éclaire, on dit en Wallonie que le bon Dieu allume sa pipe.
Mais on rencontre dans ce même pays une autre explication moins prosaïque :
Lorsqu'il tonne, le ciel s'entrouvre et l'éclair est formé par la lumière du Paradis se précipitant par la fente.
On pourrait alors jeter par cette ouverture un regard dans le séjour des bienheureux, mais celui qui aurait cette audace serait à l'instant même frappé de cécité.

En Normandie, les petits pêcheurs qui se trouvaient sur la plage ne craignaient pas cependant de regarder le ciel à l'endroit où il était déchiré par un éclair ; quelques-uns prétendaient, par cette fente, voir dans un coin du Paradis la figure de la Vierge.

La cause de la foudre est si mystérieuse et si terrible que Dieu n'a pas voulu la dévoiler, même à ses disciples.
On dit en Franche-Comté que, lorsqu'il instruisit les Apôtres, l'un d'eux eut l'indiscrétion de demander ce que c'était que le tonnerre; Saint Pierre répondit : « Je vais te l'écrire »
sur quoi Jésus, lui retenant la main, répliqua vivement :
« Arrête, Pierre,
Si l'homme sur terre
Savait ce qu'est le tonnerre,
Il deviendrait cendre et poussière »

Saint Jean, disent les paysans du Puy-de-Dôme, demanda à Dieu la permission de voir le tonnerre :
« Je ne le puis, répondit le bon Dieu, tu mourrais de frayeur »
Saint Jean répliqua qu'il avait vécu au milieu des bêtes sauvages et que rien ne l'avait fait trembler.
Dieu finit par lui montrer ce qu'il désirait;
saint Jean fut foudroyé, et n'en mourut pas, mais toute sa vie il fut atteint du mal caduc(épilepsie), appelé depuis : mal de la Saint-Jean...

Le bon Dieu, voyant que le tonnerre était si effrayant, voulut qu'un éclair précédât désormais le coup pour servir d'avertissement.

On était naguère persuadé que le curé avait le pouvoir de détourner l'orage par des signes accompagnés de prières.

Dans nombre de communes des Hautes-Alpes, au commencement du XIXème siècle, quand le temps était mauvais, on forçait le curé à l'exorciser.
On faisait le plus grand cas du pasteur si ses paroles et ses cérémonies avaient un résultat avantageux.
On le prenait en haine, si par malheur un orage enlevait des terres ou si la grêle détruisait la récolte.
Ces désastres se renouvelaient-ils, il était contraint à quitter le village.

Les pierres éclatées ou taillées, que le vulgaire attribue à la foudre et qui portent des noms en rapport avec cette idée, passent pour garantir du tonnerre les édifices où elles se trouvent ou les individus qui les portent sur eux.

Dans plusieurs pays de France, on a constaté la coutume de placer ces instruments, soit sous les fondations ou le seuil des maisons, soit dans une partie plus apparente de l'édifice, et ceux qui agissent ainsi leur attribuent une vertu analogue à celle des paratonnerres.

Jadis, dans la partie maritime de l'arrondissement de Dinan, beaucoup de gens mettaient des pierres à tonnerre dans leur poche quand le temps était à l'orage et il récitaient cette oraison qui, vers 1880, n'était pas encore complètement tombée en désuétude :
« Pierre, pierre,
Garde-moi du tonnerre ! »

Dans le pays basque, quand un orage éclate, il n'est point de meilleur préservatif que de placer en dehors de la maison un instrument tranchant, hache ou faux, le fil tourné vers le ciel.

Dans la Gironde, on pose extérieurement devant la porte un trépied en fer.
en Poitou, on tourne en l'air les trois pieds d'une marmite.

Les fragments de la bûche de Noël et les tisons des feux de la Saint-Jean et de la Saint-Pierre passent aussi pour mettre à l'abri de la foudre les maisons où ils sont conservés, surtout lorsqu'on les tirent de leur cachette au moment des orages, en prononçant certaines paroles.
La croyance a été constatée tant de fois en France qu'on peut la considérer comme générale.

D'autres actes semblent se rattacher à l'idée que la foudre est conduite par un être vivant que l'on peut effrayer.
A l'approche d'un orage, les faucheurs de l'Yonne faisaient très souvent résonner leur faux, et les vignerons, suspendant leur hottes à des branches, frappaient dessus à coups redoublés avec des échalas.

En Franche-Comté, si, lorsqu'on entend tonner pour la première fois, on se roule par terre en répétant à deux reprises : « J'en ai mangé », on sera préservé de la foudre pour toute l'année.





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